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jeudi 23 mai 2013

LA RECHERCHE DE L’AME SŒUR

La plupart des gens grandissent dans la croyance qu’un jour elles trouveront  « l’amour » incarné dans cet être tout à fait particulier avec qui nous «  devons être heureux jusqu'à la fin de nos jours » la vie réelle ressemble rarement à l’image idyllique que les gens se font. 

On se marie aujourd’hui jurant fidélité jusqu'à ce que la mort nous sépare mais le taux de divorce ne cesse d’être élevé. Face à ce fléau les couples chrétiens ne sont pas à l’abri. Lorsque l’on parle " d’un couple chrétien ", nous devons prendre garde à ne pas l’idéaliser, en faire un modèle de perfection. 

Comme les autres humains, les maris et les femmes chrétiennes ont leurs faiblesses, leurs défauts, leurs péchés. Il n’y a pas de ménage sans nuages, ni de couple sans difficultés. La perfection n’est pas de ce monde et les difficultés existent aussi dans les couples chrétiens !
Cependant, le couple chrétien à des ressources que d’autres n’ont pas. C’est ce qui fait la différence. Il trouve sa force dans la foi et la relation avec Dieu.


Aujourd’hui un mariage sur deux se termine par un divorce, dans 85 % des cas à l’instigation de l’épouse. Un séminaire sera organisé sur le mariage les 20 juillet, 27 juillet et 3 août 2013.

vendredi 28 décembre 2012

CHASTETE DANS LE COUPLE



 « Chasteté conjugale ». 


Mais l’interrogation subsiste sous une autre forme. Dans la réalité, dans « le concret du vécu », comme on dit, est-elle vraiment possible ?


Si on interroge nos contemporains, et parmi eux, l’espèce des théologiens moralistes, on a quand même le sentiment que rares sont ceux qui y croient vraiment. Les uns continuent à jeter un voile pudique sur ces réalités qu’ils considèrent comme une sorte de triste concession à la nature humaine. Les autres s’obstinent à penser qu’il n’y a pas d’enjeux évangéliques essentiels en la matière. Oserais-t-on les qualifier de « ringards » ? 
Pourtant, c’est ce qui brûle les lèvres quand on lit le « vieux » saint François de Sales. Il y a 400 ans, à l’aube des temps modernes, ce maître avait déjà tout dit sur la question.


Introduction à la vie dévote, troisième partie Chapitres 38 et 39
Pour lui, le vrai moyen de vivre chastement le « saint Mariage » est de puiser à la source de tout amour, l’amour de Dieu lui-même, « un amour saint, tout sacré, tout divin ». De cet amour découleront tous les effets, et, au premier rang, « l’union indissoluble… du cœur, de l’affection et de l’amour », sans exclure bien entendu « l’union des corps ».


A partir de là, la chasteté devient possible dans le mariage, et saint François le montre avec le plus grand réalisme et la plus profonde délicatesse. En cultivant la fidélité, la tendresse (qu’il appelle « tendreté »), la pudeur (« pudicité »), le respect de la vocation propre de l’homme et de la femme," l’union indissoluble des cœurs » donnera à l’union des corps sa juste place.
Qu’il s’agisse d’un rude combat, d’un idéal à remettre tous les jours sur le métier, avec des avancements et des reculs, des chutes et des blessures, il ne l’ignore pas. C’est dans « un esprit martial et courageux », sans faiblesse ni aveuglement, qu’il invite les époux à se garder du péché, et par là de la sensualité, de la volupté, de ce qui s’oppose à la fin qu’il considère comme première du mariage, l’« engendrement des enfants ». Il ne cache pas non plus qu’un « esprit truand, vilain, abject et infâme », peut rendre la chose « détestable et abominable devant Dieu ».  Mais encore une fois, pour lui, lorsqu’il est inscrit dans la volonté de Dieu, « selon sa vocation », le « commerce nuptial » est « saint… juste… recommandable… et utile. »

Concluons avec lui en citant saint Augustin : « C’est le grand mal de l’homme de vouloir jouir des choses desquelles il doit seulement user, et de vouloir user de celles desquelles il doit seulement jouir ».

mercredi 19 décembre 2012

LA "SOLITUDE" DANS LE COUPLE


La solitude! Ce mot que nous n'aimons guère entendre, car il est synonyme de souffrance, de rejet et d'exclusion; il évoque la solitude de nos villes, la solitude du malade et du vieillard loin de sa famille... Toutes ces images médiatiques qui habitent notre vie ne nous ont pas appris à aimer la solitude.
Pourtant nous évoquons volontiers la solitude du moine, sans pour autant y associer la douleur, mais plutôt la paix. Car le moine, par définition, est seul ; monos, "seul devant Dieu et uni à tous". C'est ainsi que la Tradition chrétienne caractérisait la vie monastique. Dans cette solitude, le moine rencontre le Seigneur, apprend à se laisser aimer puis épouser par son Créateur en qui il trouve la source de la communion avec les hommes et l'univers entier.

Qu'en est-il dans la vie du couple ? Peut-on parler d'une solitude "bonne" ? N'est-elle pas le lieu d'incompréhension et d'isolement, de rupture de la communication entre deux êtres, d'un silence lourd d'amertume et de douloureux non-dits ?

Souvent, on se marie pour fuir l'insupportable solitude, car il est écrit : il n'est pas bon que l'homme soit seul . C'est pourquoi de jeunes mariés ne comprendront pas encore la valeur de la solitude dans le couple. Ils commenceront une vie commune que l'on peut synthétiser schématiquement en deux directions :
- soit avec une part d'indépendance importante entre les deux époux : chacun préserve son travail, sa voiture, ses propres activités... mais la communion profonde n'est pas atteinte parce que la distance qui les sépare l'un de l'autre est trop importante.
- soit au contraire en recherchant une union totale au quotidien; ils font tout ensemble, de la même façon, s'efforçant d'aimer les mêmes choses, d'avoir les mêmes goûts, recherchant les mêmes aspirations. On a appelé cette forme d'union conjugale la "lune de miel". Certes, c'est une étape importante de la construction du couple au cours de laquelle les deux époux se rapprochent l'un de l'autre et apprennent à se découvrir et à s'aimer. Mais ils n'ont pas encore traversé le conflit et découvert la richesse de leur différence, et leur relation tend plus vers la fusion que vers la communion, car la distance qui les sépare est partiellement ou totalement gommée.
Au fur et à mesure que les conjoints approfondissent leur amour mutuel et entrent dans cette intimité conjugale, source d'émerveillement, ils descendent aussi progressivement dans leurs blessures et rencontrent en l'autre le mystère de la personne, que l'on ne peut appréhender qu'en Dieu. Pour bien le comprendre, il nous faut entrer dans la pédagogie divine, car en Dieu il existe un espace de solitude qui se confond avec le mystère de l'existence personnelle.

mardi 18 décembre 2012

DIFFERENCE ENTRE LES HOMMES & FEMMES



Les 12 visages de l'amour – besoins primaires de la femme et de l'homme

La femme a d'abord besoin de…                   L'homme a d'abord besoin de…
                - attentions                                          - confiance
                - compréhension                                 - acceptation
                - respect                                                - appréciation
                - dévotion                                            - admiration
                -  que l'on avalise ses sentiments     - approbation
                - qu'on la rassure                                - encouragement
Savoir reconnaître et combler les besoins primaires de son conjoint..

Connaître nos différences pour mieux nous comprendre

Cause principale de conflit: non conscience de nos différences essentielles. Nous supposons à tort que dès lorsque notre partenaire nous aime, il aura les réactions et le comportement qui sont les nôtres lorsque nous aimons quelqu'un.
Très peu de personnes sont capables de faire croître leur amour. Lorsqu'un homme et une femme apprennent à se respecter mutuellement et à accepter leurs différences, alors leur amour peut atteindre leur plénitude.
  • Les différents systèmes de valeurs

La femme veut de la compréhension mais lui pense qu'elle veut des solutions.
Chez les hommes, les valeurs principales sont le pouvoir, la compétence, l'efficacité et la réussite. Chaque homme mesure sa valeur personnelle en fonction de son aptitude à obtenir des résultats.
Donner des conseils à un homme qu'il n'a pas sollicité équivaut à présumer qu'il ne sait pas ce qu'il faut faire, ou qu'il est incapable de le faire par lui-même.
Une expression favorite: "Ne touche à rien tant que ça marche".

Aux antipodes des valeurs masculines, les valeurs de la gente féminine sont fondées sur l'amour, la communication, la beauté et les rapports humains.
La valeur personnelle d'une femme se mesure à la qualité de ses sentiments et de ses relations avec les autres.
  • 2 erreurs les plus courantes dans les relations de couples:

* L'homme qui, pour consoler sa femme quand elle est bouleversée, se transforme en Monsieur Réponse-à-tout et, ce faisant lui propose des solutions qui heurtent sa sensibilité.
* La femme qui, dans son désir de perfectionner son mari, s'improvise comité d'amélioration du foyer et se permet de lui donner des conseils ou de critiquer ses actes sans y avoir été invitée.
- L'homme rentre dans sa caverne pour régler ses problèmes en trouvant une solution. Il en ressort alors soulagé et ravi.

Quand cela ne va pas, les Vénusiennes discutent ouvertement de leur problèmes entre elles. Elles cherchent un interlocuteur capable de les comprendre.
- Les hommes sont heureux et prêts à se surpasser quand ils sentent que l'on a besoin d'eux; les femmes quand elles se savent aimées. Se sentir inutile pour un homme est une mort lente.
- Ce qui se passe dans la tête d'une femme qui tombe amoureuse: elle vit dans un rêve.
Les angoisses et les doutes d'une femme s'estompent dès qu'elle se rappelle qu'elle mérite l'amour de son partenaire et que ce n'est pas une chose qu'elle doit gagner. Elle peut alors se détendre, donner moins, mais mieux, et recevoir davantage.
Franck Yapi

lundi 17 décembre 2012

coup de foudre

Le livre de Tite chapitre 2 verset 11 à 13 dit : " La grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, s'est manifestée, nous enseignant à renoncer à l'impiété et aux convoitises de ce monde, pour vivre en ce siècle présent dans la réserve, la justice et la piété, attendant la bienheureuse espérance et l'Apparition de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur, le Christ Jésus.

Est-ce que tu crois que Dieu peut te donner la force de vivre la chasteté conjugale et en parler à ton futur conjoint?

Préfères-tu encore rester avec Dieu qu'avec ton copain/ine?

Il y a trois caractéristiques au coup de foudre :
  pas de volonté (instinctif)
  pas d’effort
  on pense avoir atteint le sommet donc on n’a plus rien à construire ; on pense être déjà au 7ème ciel. Or l'’amour est loin de se limiter au simple sentiment, et on peut même poser des actes d’amour sans ressentir de sentiments.

Fiançailles vient du latin fides qui veut dire foi. Se fiancer est donc, étymologiquement, donner sa foi, sa parole, s’engager. Or, aujourd’hui, seuls 1% des jeunes qui se marient ont vécu de vraies fiançailles.
Mais de quoi parle-t-on? D’un rite suranné, rimant avec Versailles, de l’officialisation, vis-à-vis de la famille, d’une relation amoureuse, ou du seul vrai moyen, à redécouvrir, de bien se préparer au mariage ?
On n'essaie pas une personne humaine: ce serait la traiter comme une voiture ou une machine à laver. Est-ce que cela ferait plaisir à quelqu'un qui veut me faire un cadeau, que j'aille m'emparer de ce cadeau chez lui et en prendre possession avant que ce cadeau soit prêt et qu'Il ait eu la joie de me le donner directement? L'autre est comme un cadeau que Dieu me fait: la personne humaine n'est pas un bien que j'ai le droit de posséder à ma guise (pas même ma propre personne!); la personne que j'aime appartient d'abord à Dieu, et c'est Lui son Créateur et Sauveur qui me la confiera lors du Mariage.
Il ne s'agit pas d'informer Dieu de notre amour et de notre mariage, mais de Le reconnaître comme la Source absolue, et de se brancher sur cette source.


Franck YAPI

samedi 15 décembre 2012

Vivre ensemble avant de se marier, n'est-ce pas la meilleure façon de ne pas idéaliser l'autre?


Vivre ensemble avant de se marier, n'est-ce pas la meilleure façon de ne pas idéaliser l'autre?


Non. On continue de rêver. On conserve inconsciemment le désir de former un couple heureux et merveilleux, le rêve d'une famille unie. Et comme on ne l'a pas réalisé, on se dit: «Ce n'est pas avec lui». 
Mais comme on a créé des liens ensemble, on demeure dans une valse hésitation: «J'ai envie de le quitter puisqu'il me déçoit, mais j'y tiens quand même». En même temps, on continue à s'illusionner: «Dans deux ans, ça ira mieux».


Beaucoup de cohabitants me disent: «Ou va se marier, ça va s'arranger » Non, surtout pas! Le mariage n'est pas un garage: ça ne répare pas un couple qui va mal.

 Pourtant, les concubins vivent déjà comme s'ils étaient mariés?
Oui, mais avec une porte de sortie. Quelque part dans fournie, il y a cette idée que s'ils veulent partir, ils le peuvent. Si bien qu'on ne met pas "le paquet" pour s'adapter à l’autre. Or, ce qui fait un couple, c'est la volonté de durer.          

Ce «Si ça ne va pas, je m'en vais» inscrit dans l'inconscient est destructeur. Le couple est fragilisé dans son principe même. Il est destructeur aussi parce qu'au lieu d'affronter les problèmes, on va avoir tendance à les repousser, à les étouffer. Or, il n'y a pas de couples sans conflits, sans adaptation par le conflit. Alors, les conflits reportés font abcès pour crever plus tard, et là tout saute!
Comme J'aimerais qu'on fasse une étude sociologique et psychologique sur la cohabitation comme on l'a fait sur le mariage! On serait édifié. C'est vrai que le mariage a des limites, on les connaît depuis qu'il existe. Mais la cohabitation est souvent sous une apparente formule idéale, un "casse-gueule" qui fait d'énormes dégâts et crée beaucoup de déceptions.
        
La cohabitation piège l'amour?

Franck Yapi