La vie en concubinage est la nouvelle
forme de mariage mondaine, le mariage est sous certains cieux ouvert aux
personnes de même sexe, la plus part des législations proposent une séparation
par consentement libre. Les familles de plus en plus sont recomposées, des
mères aujourd’hui jouent le rôle de père et de mère. Le
mystérieux dessein de la sagesse divine que Jésus-Christ, le sauveur des
hommes, devait accomplir sur terre, était de restaurer divinement par Lui et en
Lui le monde, atteint d'une espèce de sénilité. Après avoir, au sixième jour de
la création, formé l'homme du limon de la terre, et après avoir envoyé sur sa
face le souffle de vie, Dieu voulut lui adjoindre une compagne, qu'il tira
merveilleusement du flanc de l'homme endormi. En agissant ainsi, Dieu voulut,
dans sa très haute providence, que ce couple fût l'origine naturelle de tous
les hommes et qu'il servît à la propagation du genre humain et à sa
conservation dans tous les temps par une série ininterrompue de générations.
Afin de répondre plus
parfaitement aux très sages desseins de Dieu, cette union de l'homme et de la
femme se présenta, dès ce temps-là, avec deux propriétés principales et nobles
entre toutes, qui lui furent pour ainsi dire profondément imprimées et gravées,
à savoir l'unité et la perpétuité. Selon l'affirmation qu'il fit
aux Juifs et aux apôtres, le mariage, en vertu de son institution même, ne doit
exister qu'entre deux personnes, c'est-à-dire entre l'homme et la femme :
des deux il se forme comme une seule chair, et le lien nuptial est, de par la
volonté de Dieu, si intimement et si fortement noué, qu'il n'est au pouvoir de
personne de le délier ou de le rompre. L'homme s'attachera à son épouse, et
ils seront deux en une seule chair. C'est pourquoi ils ne sont déjà plus deux,
mais une seule chair. Que l'homme ne sépare donc point ce que Dieu a uni (Matth.
XIX, 5-6).
Cette forme de mariage, si
excellente et si élevée, commença peu à peu à se corrompre et à disparaître
chez les peuples chrétiens. Le mot divorce ne fait pas partie de la
lexicographie divine sur le mariage, il n’apparait qu’après la chute adamique. Toutes
les nations semblent oublier plus ou moins la notion et la véritable origine du
mariage. Des rites solennels, inventés selon le caprice des législateurs, fait attribuer
aux femmes, ou bien le nom honorable d'épouse, ou bien le nom honteux de
concubine. En outre, la polygamie, la polyandrie, le divorce furent cause que
le lien nuptial se relâcha considérablement.
De plus il y a une extrême
perturbation dans les droits et les devoirs mutuels des époux.